Avec Macron au gouvernement, le marché de l’immobilier va-t-il continuer à augmenter ?
Vous envisagez d’acheter mais vous vous demandez si c’est le meilleur moment ? Vous avez envie de faire un crédit chez Vousfinancer ? Nous avons décrypté pour vous toutes les annonces du président et de son ministre du logement afin de répondre au mieux à vos nombreuses interrogations.
Une hausse de l’immobilier due au manque de logement
L’une des premières raisons développées par le gouvernement : un marché immobilier tendu entre les nombreuses demandes et le peu de logements disponibles. Cette situation provoque ainsi la mise aux enchères d’un même logement pour de plus en plus d’acquéreurs, et les prix augmentent d’eux-mêmes.
L’idée première du nouveau président : construire
Emmanuel Macron a déjà fixé ses projets pour le logement : il est impératif de construire dans certaines régions de France où la demande est très forte. Il a bien l’intention de placer l’offre de logements au cœur de ses réflexions, et pour cause : il devient difficile dans certains endroits de la métropole de trouver un logement avec la hausse de l’immobilier.
Construire dans des zones spécifiques
Selon le nouveau président, il ne s’agit pas de construire de manière généralisée. Lors d’un débat avec un réseau d’agence immobilières, il disait : «Je ne crois pas aux objectifs nationaux, nous n’avons pas besoin de construire partout».
Son objectif est de viser des zones véritablement tendues, où le besoin de logements se fait sentir, à savoir les régions Ile-de-France et PACA, ainsi que l’agglomération toulousaine et ses environs.
L’objectif : fluidifier le marché immobilier
Peser sur les prix
Son idée est claire : augmenter l’offre pour pousser les vendeurs à baisser leurs prix, et enrayer la hausse de l’immobilier. Cette manière de faire pression répond aussi au besoin de logements qui ne provoque pas seulement une tension dans le marché immobilier, mais aussi du mal logement et des frustrations sociales.
Mise en place concrète de cette mesure
Le gouvernement va définir les zones où construire, puis transférer les autorisations urbaines aux intercommunalités. L’Etat pourrait délivrer des permis de construire en allégeant les règles de constructibilité ou en accélérant les procédures.
Une question secondaire pour Macron
Gagner la confiance des investisseurs
Le président déclare aussi ne pas s’engager dans de nouvelles normes de construction durant son quinquennat. Ce moratoire a pour but de stabiliser ce secteur et d’encourager les initiatives des particuliers et professionnels pour agrandir le parc français.
Un secteur qui se dit oublié
Si Richard Ferrand a fait l’objet d’un battage médiatique, la dénomination du ministère en charge du logement a tout autant été source de polémiques. Aujourd’hui, c’est le ministre de la Cohésion des Territoires qui est en charge, entre autres, de la régularisation du marché immobilier.
La fin d’un ministère dédié au logement fait débat, notamment parce qu’elle sous-entend la coopération de celui-ci avec le ministère de la transition écologique pour l’habitat. Beaucoup de professionnels dénoncent le manque d’ambition du gouvernement, l’accusant de ne pas faire de cette question une priorité.
L’avis des spécialistes
Le marché immobilier n’est pas dans une si mauvaise passe ! La production de prêts a dépassé les 37 milliards d’euros en janvier, avec une augmentation de 4 milliards par rapport à décembre, du jamais vu selon la Banque de France.
Ceci est dû à une baisse des taux qui ont donné des idées aux investisseurs. De plus, ces derniers avaient sûrement peur que ces fameux taux remarquablement bas ne soient revus à la hausse.
Les professionnels considèrent que la baisse des taux atteint aujourd’hui un plafond de verre et qu’ils devraient malheureusement continuer de remonter sans pour autant flamber, avec une hausse de l’immobilier qui se poursuivrait de 2,8% à 5% du prix dans les zones tendues.