Nombreuses sont les personnes qui pensent au film 50 shades of Grey lorsqu’ils entendent parler du bondage. Il s’agit d’une réaction normale, car même si la pratique existait depuis des lustres, il est devenu moins tabou grâce à la diffusion de certains films. Cependant, il vous sera vraiment impossible de comprendre le réel sens de ce mot en vous basant sur les vagues souvenirs que vous avez encore de vos séances de cinéma. Alors, en quoi consiste le bondage ?

L’art du bondage : de quoi est-il question ?

Le bondage est une pratique ancestrale d’origine japonaise. Lors de sa création, il n’était pas censé être utilisé à des fins érotiques. À l’époque, il était question d’une technique de torture qui consistait à attacher les prisonniers. Le but de cette méthode était de faire ressentir aux victimes une douleur plus ou moins intense en raison de la position dans laquelle ils étaient contraints de rester. Au fil des années, le bondage a maintenu sa connotation répressive, cependant il a fini par se trouver une place dans les coutumes sexuelles. Aujourd’hui, il fait partie des pratiques BDSM et est considéré par les adeptes comme une véritable source de plaisir sadomasochiste. Très apprécié, il s’agit d’un acte qui nécessite l’utilisation de différents accessoires.

Les adeptes du bondage ne se servent en effet pas seulement de corde pour ligoter leur partenaire, ils utilisent également d’autres accessoires que nous vous invitons à découvrir sur le site de Boxcoquine.fr pour atteindre leur objectif. Ils se servent notamment de sacs de suspension ou d’enfermement, de corsets, de camisoles, de combinaisons de latex, de vacuum bed, de minerves, de sacs gonflables en latex, etc.

bondage

Comment se pratique le bondage ?

Pour pratiquer l’art du bondage, certaines conditions doivent être réunies.

Le principe du bondage

Le principe de base de cette pratique sexuelle est simple : un partenaire ligote l’autre le privant ainsi de sa liberté d’action pendant toute la durée de la séance donc jusqu’à la jouissance. Bien qu’il soit considéré par certains et défini par d’autres comme étant l’art des liens, vous n’avez pas besoin d’être marin pour faire du bondage.

De plus vous n’avez pas besoin d’attacher complètement votre partenaire (yeux, mains, ou pieds bandés). Vous êtes libre de choisir dans votre couple les parties du corps à entraver. Pour finir, il n’y a pas de règle en termes de cravate. Vous pouvez vous servir d’un ruban, d’une ficelle ou d’un ruban adhésif comme cravate. C’est en fonction du niveau de soumission et de tolérance des amoureux dont dépend le serrage du nœud.

Le consentement mutuel des partenaires

Outre le fait d’être un type de domination, la pratique du bondage vise comme celle de tous les jeux BDSM à donner et à recevoir du plaisir sexuel. Dans cette optique, l’utilisation des liens au cours des rapports sexuels doit provenir de la volonté commune des partenaires. De plus, la mise en pratique ne doit en aucun cas engendrer des malaises indésirables chez le dominé. C’est très important, puisque la réussite de cette expérience dépendra de la confiance que vous avez l’un envers l’autre. Tout doit être mis en œuvre par chaque partenaire, pour que le moment soit unique et agréable.

Le plaisir doit être partagé entre les deux partenaires

Ce n’est pas parce que le bondage est considéré comme un jeu sadomasochiste qu’il doit être pris comme un vecteur de souffrance. Le partenaire ligoté qui est le dominé doit en effet aimer être attaché. Le dominant, quant à lui, doit ressentir de l’excitation en soumettant l’autre. En étant attaché, le dominé peut ressentir un orgasme très intense puisque c’est son partenaire qui a le contrôle de la jouissance. Le dominé devient plus excité puisqu’il n’a aucun contrôle sur le moment durant lequel il jouira. Dans le sens opposé, le dominant prend du plaisir à diriger la séance de l’acte sexuel et à voir son ou sa partenaire dominé(e).