Savoir déguster un vin est tout un art. Le but est transcrire les sensations procurées par des arômes ou des textures. Une dégustation est très personnelle et fait appel à votre propre expérience.

Choisir les bonnes conditions

Il faut s’entraîner régulièrement. Vous avez besoin de vos yeux, de votre langue et de votre nez. Ne mangez pas des aliments forts en goût et ne buvez pas de café avant. Choisissez un endroit éclairé, sans présence d’odeur et à température normale.

Le verre à dégustation

Les verres en forme de tulipe offrent au vin une bonne surface de contact avec l’air qui va développer les arômes et les emprisonner grâce à sa partie haute plus réduite.
Remplissez votre verre, jusqu’à sa partie la plus évasée afin de favoriser le contact avec l’air. Tenez toujours votre verre par son pied afin d’éviter que votre main ne réchauffe le contenu.

L’examen visuel

Inclinez le verre au-dessus d’une surface blanche et observer dans un premier temps sa limpidité. La présence de particules vous indiquera le degré de filtration que le vinificateur a exercé. Est-il limpide ou trouble ?
Observez ensuite le liquide en bordure du verre. Un aspect brillant révélera une certaine acidité qui apportera de la vivacité en bouche.

L’examen de la robe

Elle peut être : pâle, moyenne, intense. La robe évolue avec le temps.
Pour les rouges, la robe d’un vin jeune sera plutôt violacée alors que celle d’un vin très âgé aura des tons brique comme le violet, rubis, grenat et le brun.
Pour les vins blancs, un vin jeune présente des reflets verts pour devenir ambré pour les plus vieux. Elle peut être citron, or, ambré ou brun.
Pour les rosés, un rose violacé est un signe de jeunesse alors qu’un ton orangé indique qu’il est plus âgé.
Inclinez et redressez le verre et observez comment le liquide redescend le long de la paroi afin d’en déterminer sa viscosité. Un vin ayant un bon degré d’alcool et/ou une bonne teneur en sucre glissera en formant des gouttes que l’on appelle des larmes.
Si vous dégustez un vin effervescent, la taille et la quantité des bulles révèlent la finesse et l’onctuosité du vin.

Le premier nez

Quelle est votre première impression ? Essayez de déterminer une famille d’arômes : Floral, fruits verts/rouges/agrumes, agrumes, épice, végétal ou minéral.

Le second nez

Faîtes tourner le vin dans votre verre afin de le mettre en contact avec l’air et à libérer les arômes qu’il renferme. Si l’intensité aromatique est plus importante il faut carafer. Après avoir défini une famille d’arômes lors du premier nez, essayer de déterminer des arômes.

  • Fruité
  • Framboise
    Cerise
    Cassis
    Mûre
    Abricot
    Citron
    Orange…

  • Végétal
  • Champignon
    Foin
    Herbe
    Sous-bois
    Fougère
    Paille…

  • Épicé
  • Cannelle
    Poivre
    Muscade
    Réglisse
    Laurier
    Safran
    Clou de girofle

  • Boisé
  • Écorce
    Pin
    Sapin
    Cèdre
    Vanille
    Résine…

L’examen gustatif

Les différentes parties de votre langue vont vous apporter des sensations précises : le sucré, le salé, l’acidité et l’amertume. Chez Sensation vin à Beaune, vous pouvez prendre des cours d’œnologie.
Observez votre première sensation. Est-elle décevante ou franche et intense ? Le vin est plutôt acide ou moelleux ?
Pour les vins rouges, déterminer l’importance des tanins. Le vin toujours en bouche, inspirez un filet d’air pour réactiver les arômes. Soyez attentifs à :
L’équilibre : Trop de fruits et de sucres peuvent être écœurants. À l’inverse, une acidité et des tanins en excès rendent le vin désagréable et austère.
La longueur : Une fois avalé, ou recraché, le vin peut laisser des arômes persistants en bouche.