Des roses pour avoir le plaisir de se promener dans le jardin ou pour égayer une terrasse ! Il existe une multitude de variétés de rosiers qui se catégorises en grimpants, buissons ou encore couvre-sol. Chaque jardinier dans l’âme même avec peu d’expérience trouvera le rosier qui va le combler !
Dans le langage des fleurs, la rose blanche montre un amour qui n’ose pas se déclarer. Une rose rouge évoque la passion dévorante tandis qu’une rose jaune implore le pardon !
Une plante appréciée pour sa noblesse
Le rosier brille par sa beauté et l’élégance de ses fleurs. Il porte des noms plus raffinés les uns que les autres et se décline dans des apparences fascinantes.
Un feuillage et des pétales aux coloris variés
Le rosier est multiple et peut posséder un feuillage persistant, caduc ou semi-persistant. Délicatement parfumé entre les mois d’avril et de juillet, le rosier est aussi réputé pour la beauté de ses fleurs associées à un feuillage vert, pourpre ou parfois subtilement bleuté. Les fleurs s’ouvrent sur des rangées de pétales qui recèlent des étamines colorées. On trouvera également des roses doubles ou semi-doubles qui comptent un grand nombre de pétales. Retrouvez une forme de gros pompon avec les roses les plus fournies. Les passionnés de couleurs sont servis, car le rosier se décline dans toutes couleurs. Une seule manque à son panel : le bleu. Les roses bleues sont modifiées ou colorées pour obtenir cette teinte.
Après la floraison, le fruit
Une fois que toutes les fleurs ont éclos, on peut voir apparaître une forme imitant un fruit. En réalité, ce fruit est une coque de protection renfermant un véritable fruit. Il se nomme cynorhodon et renferme les akènes. Il est d’ailleurs plus communément sous le nom de « gratte-cul », car il s’agit du poil à gratter. Le rosier comporte aussi des épines qui peuvent être parfois énormes ou minuscules.
Comment le planter et l’entretenir ?
Choisissez une terre pas trop riche en matière organique et bien drainée. On privilégie un endroit frais et bien aéré. Évitez les terrains trop gras qui ne permettent pas une bonne circulation de l’eau ou encore les terres trop acides ou calcaires. Pour un rosier, il faut un terrain assez équilibré. La plantation d’un rosier se fera de préférence entre le mois de novembre et le mois de mars. Pour favoriser la pousse de votre rosier, placez les racines dans un mélange de terre de votre jardin et d’eau pour obtenir une boue. On appelle ça le pralinage. Mais si vous n’êtes pas trop sensible, on vous conseille de rajouter un peu de bouse de vache ou de fumier de cheval à ce pralin. Ce dernier facilite la reprise de la croissance de votre rosier.
Creusez un trou assez profond et rajoutez un peu d’engrais organique. Après le pralinage, recouvrez les racines de la terre de votre jardin. Dès la plantation, il faut tailler le rosier. Repérez le point de greffe et coupez 10 cm au-dessus. Ou taillez simplement 10 cm au-dessus du sol. Il suffit de laisser 4 branches pour que le rosier puisse repartir ensuite. À la sortie de l’hiver, nourrissez le rosier avec de l’engrais organique et un engrais spécialisé dans l’entretien des rosiers. Il faut penser à arroser le rosier régulièrement environ 1 fois par semaine au pied du rosier. Évitez d’arroser les feuilles, car elles sont le lieu idéal pour le développement des maladies. Pucerons ou araignées rouges, le rosier va peut-être subir des attaques. On achète quelques coccinelles pour lutter en respectant la nature.
Le rosier est un incontournable de nos jardins. Certaines variétés supportent aussi bien le pot et vont venir égayer les balcons ou terrasses !