Les plus durement impactés

La crise sanitaire a fait beaucoup de victimes, elle a commencé par toucher les commerçants, car ils ont été obligés de fermer boutique pendant le confinement. Ils ont ainsi perdu un chiffre d’affaire considérable et qu’ils jugent difficilement rattrapable. 

Les restaurateurs et gérants de terrasses de cafés sont logés à la même enseigne sauf qu’eux ont dû continuer à rester fermés même après la période de confinement.

Les indépendants et les artisans qui venaient à peine de débuter leur micro-entreprise début 2020, n’auront malheureusement pas eu le temps de voir leurs affaires décoller ; ils n’ont pas droit aux aides de l’État, car ces dernières se basent sur le chiffre d’affaires de 2019. La crise sanitaire a donc eu des conséquences marquées sur leur pouvoir d’achat.

Leur capacité de financement ne fera donc que baisser vertigineusement comme le montre Cofidis. Pour ceux qui avaient déjà créé leur auto-entreprise en 2019 et qui ont bénéficié de l’aide financière, le pouvoir d’achat semble remonter.

Des inégalités qui se creusent

Les inégalités auparavant marquées le sont encore plus aujourd’hui après cette crise sanitaire, car les chômeurs, déjà en situation d’échec, ne parviennent toujours pas à trouver un emploi et à remonter leur niveau de vie. D’ailleurs, 59 % des chômeurs avouent être déjà durement touchés par la crise. 

Les finances qui leur font défaut pour boucler leurs fins de mois sont passées de 427 euros l’an dernier à 449 euros après la crise. Autant dire que cet écart ne cesse de se creuser comme l’indique une étude Cofidis. Les personnes en situation de précarité ayant moins les moyens de se nourrir, achètent davantage de marques distributeurs ; leur pouvoir d’achat ne cesse donc de chuter.

Quid des plus aisés ?

Les CSP sont moins impactés, mais la somme leur manquant pour vivre confortablement a augmenté depuis 2019. Ce qui signifie que leur pouvoir d’achat est aussi diminué, mais moins que celui des chômeurs, artisans, commerçants, etc. 

Paradoxalement, les plus aisés, c’est-à-dire les CSP+ les moins durement touchés par la crise, prévoient de se restreindre sur leurs projets et achats futurs. Ces personnes aisées ne comptent plus tellement sur leurs revenus pour financer leurs projets. En effet, elles misent désormais sur leurs économies. 

Autre preuve de la diminution de leur pouvoir d’achat ; lorsqu’ils effectuent une grosse acquisition et qu’ils préfèrent opter pour le paiement en plusieurs fois sans frais. Ce qui est bien représentatif de leurs difficultés.